Et si je vous disais qu’il est possible de faire sa lessive pour un euro, vous me croyez ? Impossible me direz-vous ! Et bien si, c’est possible et je vais vous le prouver !

Donc la lessive au lierre ou plus précisément aux feuilles de lierre, permet de laver votre linge grâce à son action détergente et émulsifiante. Pour cela il vous faut :

• 50 grandes feuilles de lierre
• 1 L d’eau
• Une casserole
• Une passoire ou chinois
• Un contenant de votre choix.

Réalisation et utilisation

• Laver les feuilles de lierre à l’eau clair puis les couper à l’aide de ciseau.
• Dans une casserole, disposer les feuilles coupées dans le litre d’eau et faites bouillir pendant 15 min.
• Laisser macérer pendant toute une nuit ou toute une journée au choix
• Filtrer le tout à l’aide de la passoire ou du chinois puis transvaser dans le contenant.

Et voilà votre lessive est prête d’utilisation ! C’est si simple et pourtant terriblement redoutable contre les tâches ! Concernant la posologie ; un verre à moutarde par machine. C’est tout ! Par contre et contrairement aux lessives industrielles aux parfum synthétiques, cette lessive ne parfume pas votre linge. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas efficace !

Conseils

Une fois votre lessive au lierre de réalisé, elle se conserve un mois. Cependant et pour en avoir fait l’expérience, il est préférable de la conserver au frigo lors de grosses chaleurs pour éviter qu’elle ne tourne (dépôts flottants dans le liquide, odeur qui a changé).

Comme dit précédemment, cette lessive a une action détergente mais pas adoucissante. Pour cela, le vinaigre blanc est votre meilleur allié car il possède un pouvoir anti-calcaire en plus de désinfecter, désodoriser et désinfecter votre machine ! Et ne vous inquiétez pas, votre linge ne sentira pas le vinaigre, promis !

Nom : Sophia.
Titres de noblesse : Poulette des bois, Sophia la Majestueuse, Bipède à plumes, Croupion Magique.
Âge : 5 ans.
Race : Leghorn.
Origine : Italie mais en vrai elle vient du jardin.
Caractère : Têtue mais pas trop, volontaire, docile, aimable, patiente, gentille, râleuse.

Selon le rapport de juillet 2019 de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise écologique), 568kg de déchets sont produits par habitants et par an en France, dont 27% de déchets organiques qui pourraient être facilement revalorisé en bio-gaz ou encore en engrais. Mais ces déchets peuvent très bien être utilisé en tant qu’alimentation pour les poules car ces dernières sont des animaux omnivores qui vont venir naturellement réduire les quantités produites. Sachez que de plus en plus de commune française proposent aux foyer d’accueillir une à deux poules dans leur jardin ! N’hésitez pas à contacter votre mairie mais attention, l’accueil de poule comme l’accueil de tout autre animal est un investissement à la fois personnel et financier qu’il ne faut pas oublier (alimentation, santé, logement etc).

Présentation

En 2014, j’accueillais mes premières poules ; trois rousses qui, malheureusement, sont toutes décédées. Cependant l’une d’entre elles, éleva une couvée de trois poussins et l’on décida de garder un poussin, l’unique femelle : Sophia.

Vivant en ville, cette dernière a grandi dans un environnement intense mêlant les allers et venus des voitures, la présence de mes autres animaux et des animaux du voisinage de passage dans le jardin aux bruits d’hélicoptères et des avions. Toutefois elle n’a jamais connu l’enfermement car je ne l’ai jamais souhaité, ainsi elle a accès à 700m² de jardin en totale liberté où elle vit sa vie. Curieusement et malgré le fait qu’elle soit toute seule, elle n’a jamais cherché à s’enfuir et se prête volontiers à des petits ateliers du style parcours d’obstacles grâce aux insectes séchés.

Chose auquel je n’aurais jamais pensé mais la poule est un animal affectueux et extrêmement intelligent qui comprend ce que vous lui dites et qui vous répond. Sophia est donc éduquée et agit en conséquence. Par exemple, elle sait que sa présence à l’intérieur de la maison est tolérée mais qu’elle ne peut pas y rester, de ce fait elle n’est généralement que de passage pour saluer ses bipèdes préférés avant de ressortir. Mais elle aime que l’on s’occupe d’elle, qu’on lui parle et qu’on lui fasse faire des petites activités.

Aspect plus technique

Comme mentionné plus haut, Sophia a à sa disposition 700m² de terrain où se trouve son poulailler constitué de deux pondoirs surélevés, de son abreuvoir et de son distributeur d’aliment pondeuse tout en ayant également différents points d’eau éparpillés un peu partout dans le jardin. Pourquoi deux pondoirs me demandez-vous ? Parce que c’est une poule de luxe voyons !

Plus sérieusement, avec la présence d’une gallinacée mes déchets se divisent à présent en quatre catégories : Déchets ménagers, Recyclage, Composte et Poule. Elle bénéficie toutefois d’un régime alimentaire varié constitué d’alimentation spécialisé, de graines, de fruits et légumes, d’herbes, d’épluchures en plus des restes alimentaires et comme vous pouvez le voir sur les photos ; elle se porte bien. Elle se permet même de refuser certains aliments présentés alors que d’autres poules se seraient jetées dessus. Je vous l’ai dit ; c’est une véritable diva.

Mais ce n’est pas tout car en plus de réduire mes déchets, je récupère un œuf frais tous les jours et attention, je parle d’œuf extra frais et totalement bio alors je ne vous raconte même pas le goût et la couleur de ces œufs ! Un véritable régal et totalement différent de ceux que l’on trouve dans le commerce ! Toutefois la production d’œufs n’est pas assurée pour l’ensemble de la vie d’une poule car ces dernières pondent par cycle et de dernier est influencé par la race, l’âge, l’environnement, l’alimentation etc. Mais gardez bien à l’esprit que la ponte finira toujours par baisser à un moment donné (-20% par an à partir de 3 ans) jusqu’à l’arrêt définitif comme par exemple Sophia qui en ce mois de juillet 2019 a arrêté de pondre.

Je pense avoir fait le tour du sujet mais je vous conseille de vous renseigner auprès de sites spécialisés qui pourront plus aisément répondre à toutes vos questions. J’espère que Princesse Sophia vous aura charmé autant que j’en suis gaga et je vous dis à bientôt !

Vous pouvez retrouver les aventures de Sophia et sa nouvelle copine Clotilde sur leur compte Instagram : P’tits Croupions !

L’automne est enfin arrivé, apportant avec lui les couleurs chatoyantes des arbres ainsi que des jours plus frais et plus humides, parfaitement propice à des feux de cheminée réconfortants. Mais l’entretien d’une cheminée ainsi que l’allumage des feux sont sources de pollution à cause des produits chimiques que nous utilisons. C’est pour cela que je vous propose des alternatives vertes pour l’environnement mais aussi pour votre santé !

Nettoyer son insert

Avec la multiplication des feux, la vitre de l’insert noircit et à force, on peine à voir flammes. Pendant de nombreuses années mon père utilisait un produit spécial pour insert, qui moussait et qui fonctionnait bien avec plusieurs nettoyage. Pour l’avoir utilisé de nombreuse fois, je peux vous dire qu’il ne fallait pas respirer les effluves du produits au risque de finir par tousser tant c’était toxique et nocif. Du coup, j’ai cherché de quoi remplacer ce produit et j’ai fini par trouver ; du journal, de l’eau et de la cendre !

Il suffit d’humidifier le papier journal, puis de le tremper dans la cendre pour finalement venir frotter la vitre de votre insert. Simple, efficace et absolument pas nocif. Bien évidemment, testé et approuvé par toute la famille !

Allumer un feu de cheminée

Allumer un feu c’est fastidieux, compliqué sans l’aide d’accélérant ou de démarreur. A la maison, nous avions l’habitude d’en prendre sous forme liquide ou sous forme solide, des petits carrés à disposer ça et là pour aider au démarrage. Emballé dans du plastique, pas vraiment naturel et pas toujours efficace notamment pour les blocs, c’était franchement pas terrible. En surfant sur le groupe Facebook Les Ecolos Bio Zéro Déchet, j’ai découvert que les peaux d’agrumes séchées pouvaient remplacer ces produits. Ni une, ni deux, je mets des peaux à sécher puis mon père décide d’allumer un feu et j’en profite pour tester cette méthode ; la peau s’embrase et le feu se propage au reste des bûches créant ainsi une douce chaleur. Depuis, à chaque fois que je mange une mandarine, clémentine, je mets les pelures de côté pour des soirées au coin du feu. Sachez également, que les pommes de pin bien ouvertes et bien sèches font exactement le même travail !

Profitez bien de vos soirées au feu de cheminée !

Bisous !

Très en vogue, la barbe habille les joues de nos hommes mais quelque soit la longueur, cette dernière elle doit être entretenu quotidiennement afin de limiter les problèmes de tiraillements et de démangeaisons ainsi que pour stimuler une repousse saine et robuste.

Rituels de soin

Comme pour le visage, la barbe bénéficie d’un rite bien à elle, composée de plus ou moins cinq étapes en fonction des besoins.

• Le savon à barbe
• L’huile à barbe ou le baume
• Le brossage
• La coupe ou le rasage
• L’après-rasage

Le nettoyage

La barbe subit les agressions quotidiennes de notre mode de vie ; pollution, résidus de repas, microbes, peau morte et j’en passe, ainsi il est donc nécessaire de la nettoyer afin de l’entretenir et d’en éliminer les résidus. Il existe des savons à barbe, spécialement conçu pour ça mais pas forcément bio. Dans mes recherches lors de la conception de mon kit pour Noël, j’ai découvert le savon à barbe bio de la marque Bélice conçu avec des ingrédients naturels, labellisé Nature&Progrès, fabriqué en France et plus précisément dans ma région Nouvelle-Aquitaine et emballé dans du carton ! Ce savon remplit absolument tous mes critères, d’autant plus qu’il peut également servir comme pain à rasage. Economique, écologique et pratique, tout est bon. Autrement, le savon au lait d’ânesse remplit parfaitement ce rôle.

L’hydratation

La peau, bien que protégée par les poils, nécessite d’être nourrie et hydratée ; c’est le rôle de l’huile à barbe. Cette dernière composée de plusieurs huiles végétales va venir hydrater, nourrir la peau tout en apportant brillance, douceur et gainage aux poils de la barbe. Le baume a le même rôle, cependant il apporte un peu plus de structure grâce à sa texture.

Dans mon esprit Zéro Déchet et surtout parce que c’est un cadeau de Noël, j’ai souhaité réaliser ma propre huile à barbe, voici les étapes.

Pour mon huile à barbe, j’ai donc choisi plusieurs huiles végétales listées ci-dessous et deux huiles essentielles.

• L’huile végétale d’avocat
  • Propriétés : Assouplissante, protectrice, restructurante, réparatrice, calmante apporte nutrition et protection contre les agressions extérieures ainsi que douceur, brillance et stimulation pour la pousse.
• L’huile végétale de noyaux d’abricots
  • Propriétés : Illuminatrice, régénérante, revitalisante, tonifiante, assouplit et protège de la déshydratation.
• L’huile végétale de jojoba
  • Propriétés : Rééquilibre le sébum, assouplissante, adoucissante, protège de la déshydratation, lutte contre le vieillissement cutanée, lisse, raffermie, apporte vitalité, brillance et souplesse
• L’huile végétale d’olive
  • Propriétés : Antioxydant, renforce, calme, protège, apaise, apporte brillance et nutrition.
• L’huile essentielle de Cèdre d’Atlas
  • Propriétés : Tonifiant, lutte contre la chute et les pellicules.
• L’huile essentielle de Géranium rosat
  • Propriétés : Anti-fongique, anti-bactérien, purifiante, réparatrice et avec des propriétés cicatrisantes.

Du coup, pour 75ml de produit, je compte mélanger en quantité égale toutes les huiles végétales et ajouter 3 à 5 gouttes de chaque huile essentielle. C’est touuut !

Le brossage

L’entretien de sa barbe passe aussi par son brossage qui va permettre de démêler, prévenir l’apparition de nœuds tout en venant stimuler le follicule pileux qui favorise la pousse des poils. De plus cette action quotidienne permet de dompter vos poils, de masquer les potentiels trous et pour certaines barbes aux poils plus fins lui apporter plus de volume et plus de densité. Ainsi il est préférable de choisir une brosse en poils de sanglier qui apportera brillance et neutralisera l’électricité statique qu’une brosse ou un peigne en plastique peuvent créer.

La taille ou le rasage

Malgré tout le soin que vous lui apporterez, il est nécessaire de couper régulièrement votre barbe afin de la structurer, de homogénéiser et de parfaire votre look. Vous pouvez très bien le réaliser vous-même ou alors franchir les portes d’un salon de barbier qui va venir sublimer votre barbe ; soit grâce à une simple taille qui se réalise au ciseau et à la tondeuse, soit par une taille de la barbe à la lame avec une finition au rasoir, soit par un rasage à l’ancienne avec serviette chaude et soin hydratant.

Vous pouvez cependant vous procurer un rasoir coupe-chou ou un rasoir de sûreté qui sont certes un peu cher à l’achat mais très vite rentabilisé au bout de quelques utilisations. Bien évidemment, vous aurez une période de transition avec des ratés mais sachez qu’avec une lame bien aiguisée, un rasoir de sûreté propose un rasage de meilleur qualité car au plus près de la peau tout en limitant les irritations.

L’après-rasage

Si vous avez choisi de vous raser, l’après-rasage est parfait pour finaliser votre aspect, ajouter une touche de parfum. Mais surtout il est idéal pour l’entretien de votre peau afin de limiter les irritations et les inflammations, car il possède trois supers pouvoirs :

• Il est astringent, c’est-à-dire que ça va aider la peau à cicatriser lors des coupures.
• Il est antiseptique et va donc venir désinfecter les petites plaies que la lame va créer lors du rasage.
• Il hydrate
• Il ajoute un délicat parfum (optionnel)

Comme vous pouvez vous en douter, j’ai voulu créer mon propre après-rasage mêlant le côté BIO et le Zéro Déchet ainsi en fouillant sur internet j’ai trouvé une recette de la GreenerFamily qui mêle huile végétale de Jojoba, huile essentielle de Géranium Rosat et celle de Ciste Ladanifère qui ont des actions réparatrices, astringentes, cicatrisantes et purifiantes. Le tout dans un flacon à pipette ambré pour protéger la préparation de la lumière.

Voilà, vous savez tout pour prendre soin de vous, de votre barbe et pour faire plaisir aux hommes de votre entourage. Des bisous pailletés !

Que serait-ce noël sans un bon repas avec des ami(e)s et de la famille sans oublier les cadeaux ! Cette année avec mon entourage nous nous sommes donnés un défi ; essayer de réaliser un noël zéro déchet !

Je fais partie d’une grande famille avec de nombreux enfants et de nombreux amis alors généralement Noël est synonyme de gouffre financier. C’est pour cela que je commence à y réfléchir et à faire mes premiers achats dès le mois de septembre mais cette année, ces derniers seront limités car je vais essayer de réaliser une partie de mes cadeaux. J’ai donc catégorisé les cadeaux qui ont pour objectif d’initier et/ou d’encourager ma famille et mes amies au Zéro Déchet : les cadeaux matériels et les cadeaux immatériels.

Offrir du temps pour soi

Après mûre réflexion, confectionner un kit bien-être Zéro Déchet fut la meilleure idée pour mon entourage afin qu’ils puissent prendre du temps pour eux et leur bien-être. Du coup ce dernier sera composé de cotons démaquillants lavables, d’une éponge konjac, d’un démaquillant et d’un bocal de sel de bain que je vais réaliser personnellement ainsi qu’un kit d’entretien pour la barbe et/ou de rasage en mode durable pour les hommes.

Offrir des émotions

Toujours dans une démarche Zéro Déchet, on peut penser qu’offrir de l’immatériel n’est pas quelque chose de convenable, pourtant il s’agit d’offrir des émotions et des souvenirs. Ainsi j’essaie de plus en plus d’offrir des cadeaux immatériels à la fois pour les adultes que pour les enfants ; tickets de concert, entrée pour un parc d’attraction, sortie cinéma/kart/spa, soins énergétique etc, et pour toutes les occasions ; naissance, anniversaire et bien évidemment noël. Attention cependant, si vous songez à offrir ce genre d’activité, n’oubliez pas à de prendre en compte les peurs de chacun.

Offrir l’Avenir

Nous savons tous dans quel état se trouve notre planète Terre alors pourquoi ne pas offrir quelque chose qui puisse contribuer à sa préservation ? Le système de parrainage est un bon moyen de concilier cadeau et protection de la planète, voici une liste non exhaustive de parrainage possible :

• Parrainer un arbre grâce à Reforestaction
• Parrainer une ruche avec Un Toit pour les Abeilles,
• Parrainer un animal sauvage comme le Panda par une organisation telle que WWF, soit grâce à un ZooParc comme Beauval qui propose plusieurs espèces à parrainer à l’instar de la Panthère des Neige ou encore CoralGuardian qui vous suggère d’adopter un corail.

Limiter les emballages

Maintenant que vous avez vos cadeaux ou du moins vos idées de cadeaux, passons à l’emballage ! Nous avons tous utilisé ce papier cadeau coloré/métallisé/brillant/à motif, mais saviez-vous que cet emballage utilisé qu’une dizaine de minutes à peine, n’est pas recyclé ?! Et oui ! Et cela crée des tonnes de déchets supplémentaires, 20 000 tonnes pour être plus exacte ! Par conséquent, j’ai décidé d’agir et de supprimer cet achat superficiel pour le remplacer par du journal ou du tissus à la manière des Japonais et leur Furoshiki ! Ainsi la surprise reste entière et ma poubelle plus ou moins vide.

Concernant les Furoshikis, j’utilise du tissu déjà présents dans mon habitation ; serviettes de table, draps, torchons etc. Certes l’esthétique n’est pas vraiment là, mais après tout l’emballage n’est utile que quelques minutes et je peux récupérer mon tissus à l’issu de l’événement. Ainsi tout le monde est gagnant !

Des bisous magiques !

« Miroir, mon beau miroir. Qui a la plus belle peau d’entres toutes ? » demandais-je pleine d’espoir mais la réponse reçu me laissa pantoise ; « Personne. » Ainsi absolument personne n’avait la peau parfaite ? « -Mais alors que faire ? dis-je dépitée, « Des soins, mon enfants, des soins ».

Rituel quotidien

A la fin de la journée et malgré les litres d’eau avalés, ma peau ne pense qu’à une chose : du repos et de l’hydratation. La pollution extérieure et intérieure, la lumière bleue des écrans, les UVB et UVA, mélangés à la fatigue font que ma peau est dans un sale état. J’ai donc mis en place une routine de soin en cinq étapes complétée par des soins hebdomadaires.

Première étape : le démaquillage

Que l’on se maquille ou pas, le démaquillage est une étape primordiale dans les routines de soin car cela va éliminer les impuretés accumulées durant la journée telle que la poussière, la pollution et autres saletés. Autrefois adepte des produits industriels du commerce, je me suis rendue compte lors de ma transition Zéro Déchets, que l’huile végétale faisait la même chose, j’ai donc procédé à la réalisation de mon propre démaquillant avec pour base de l’huile de Jojoba et un hydrolat.

L’huile végétale de Jojoba est réputée pour plusieurs propriétés ; elle est nourrissante sans cet aspect huileux sur la peau, ré-équilibrante car elle va venir réguler la production de sébum, elle est également protectrice, assouplissante, adoucissante, calmante, réparatrice et protège de la déshydratation. Elle est également indiquée pour tous les types de peau ; sensible, sèche et très sèche, déshydratée, grasse et mixte ainsi que les peaux matures ! La perfection me direz-vous !

Concernant l’hydrolat, j’ai sélectionné trois sortes d’essences ; l’hydrolat de pamplemousse rose pour les peaux normales, mixtes à grasses qui va venir purifier et resserrer les pores, l’hydrolat de camomille romaine pour les peaux sèches aux propriétés apaisantes, purifiantes, ré-équilibrantes afin de redonner du tonus et limiter les inconforts de la peau et pour finir, l’hydrolat de rose de Damas pour les peaux matures qui a pour rôle de revigorer la peau, de prévenir les effets du vieillissement.

Réalisation

Dans le contenant de votre choix, remplissez le d’un tiers d’huile de jojoba puis compléter avec l’hydrolat de votre choix. Refermez, secouez il ne vous reste plus qu’à l’appliquer sur votre coton démaquillant.

Deuxième étape : le nettoyage

Ainsi débarrassée de ses impuretés, la peau commence à respirer et va donc pouvoir bénéficier d’un nettoyage en profondeur. J’utilise un nettoyant coréen, suivi d’un savon au lait de jument que je couple avec une éponge konjac. Cette éponge entièrement végétale va, à elle seule, venir stimuler la circulation sanguine, désincruster et raffermir les pores tout tonifiant la peau et en l’exfoliant avec douceur. Alors imaginez si vous l’utilisez tous les jours avec des nettoyants doux ! Votre peau va être nettoyé en profondeur et surtout votre teint va devenir éclatant !

Réalisation

Avec mon éponge konjac préalablement humide, je vais venir y appliquer mon nettoyant coréen puis j’effectue des mouvements circulaires doux sur l’ensemble du visage. Pour finir, je rince et recommence le même processus avec le savon au lait de jument.

Troisième étape : la lotion

La lotion ou tonique va finir d’éliminer les dernières impuretés tout en procurant un bain d’actifs hydratant et surtout en optimisant les biens-faits des produits suivant. Je dépose quelques gouttes sur l’ensemble du visage et du cou, puis tapote jusqu’à l’absorption complète du produit

Quatrième étape : le sérum

Le sérum est un fluide, plus léger qu’une crème, concentré en principes actifs qui va venir cibler en profondeur les besoins de notre peau contrairement à la crème qui a pour mission de protéger la peau des agressions extérieures. Je l’utilise matin et soir sur l’ensemble du visage et du cou. L’application du matin me permet de préparer et d’hydrater ma peau pour la journée tandis que le soir permet une régénération cellulaire en profondeur. Ma peau se réveille hydratée, souple et ferme à la fois, prête à affronter une nouvelle journée !

Cinquième étape : la crème hydratante

Et c’est uniquement après toutes ces étapes que j’applique ma crème hydratante.

Sixième étape : Bonus

J’ai toujours eu les pores du visage dilatés et notamment ceux autour du nez (paie ton glamour..). C’est un problème récurrent que je n’ai jamais réussi à résoudre malgré mes nombreux essais avec différents masques à l’argile. Très récemment, on m’a conseillé le Blur Perfector de chez La Neige qui a pour mission de « réduire les pores et réguler le sébum ». Pas réellement convaincu, je ne prends qu’un format mini pour tester. Et là ! Ô Miracle ! C’est totalement efficace ! Mes pores dilatés sont parfaitement resserrés, la peau brille moins et moi, je suis totalement convaincue ! Cette étape se réalise à la fin du rituel, et donc après la crème hydratant ! C’était mon petit bonus !

Voici pour mon rituel de soin quotidien qui rend ma peau douce, éclatante, élastique, ferme et souple à la fois ! Mais en plus de cette routine, j’effectue une fois par semaine, un gommage du visage à base de sucre blanc, d’huile d’olive, miel et de jus de citron qui va éliminer les peaux mortes ainsi qu’un masque visage coréen ou à base d’argile verte parfait pour réguler le sébum et resserrer les pores !

Vous savez tout les Licornes, prenez soin de vous et n’oubliez pas de boire !

Etant asiatique, je n’ai jamais réellement eu de gros problèmes ; cheveux souples, naturellement noirs et brillants, quasiment jamais de nœuds et qui reviennent toujours en place. La crème de la crème de la cerise sur le couscous d’après mon coiffeur pourtant en cherchant bien, il se trouve que justement si, j’avais des petits problèmes capillaires.

Prise de conscience et transition

Comme dit précédemment, en apparence tout allait pour le mieux dans le monde des bisounours, sauf que j’avais des fourches monstrueuses et mes pointes étaient sèches ! La matière était fragilisée malgré l’aspect sain, alors que faire ? Mon premier réflexe fut de me tourner vers les produits industriels dont les slogans hurlaient « Ne coupez pas vos derniers centimètres, on va réparer vos fourches ! On va nourrir vos pointes ! » Et bien très chères licornes, ceci n’est que pur mensonge car un cheveux abîmé est un cheveux abîmé, point barre. Aucun produit ne peut réparer ça. Le meilleur moyen d’assainir votre crinière, c’est de les couper.

En 2015, le besoin de changement se fait grandissant et finalement, je saute le pas ; je démissionne de mon emploi de serveuse et dans la foulée, je prends rendez-vous avec mon coiffeur. Ni une, ni deux, on coupe tout et plusieurs coups de ciseaux plus tard, je passe d’un dégradé qui arrivait au niveau des reins à un carré droit au dessus des épaules ! Je vous l’ai dit, j’avais besoin de changement !

Une femme qui se coupe les cheveux est une femme qui s’apprête à changer de vie.

Coco Chanel

A partir de ce moment là, j’ai commencé à reconsidérer mes cheveux et les soins que je leur apportais, qui étaient le strict minimum. Je trouvais les soins contraignants, pénibles à réaliser et puis il fallait du temps pour faire ça, ce que je n’avais pas en internat, du coup, ça passait très souvent à la trappe. Dès lors, j’ai fouillé internet, je suis tombée sur des supers blogs très spécialisés sur les cheveux tel que Le Blog du Cheveux et là, j’ai compris qu’il fallait que je change ; j’ai abandonné les grandes marques de produits industriels que tout le monde connaît pour me tourner vers des produits BIO qui me respectaient. Ainsi je me suis retrouvée à jongler entres les différentes marques et diverses textures de shampoings pour trouver ce qui correspondait à mes attentes et mes valeurs. Honnêtement, j’ai galéré pendant une grosse année mais il fallait que mes cheveux vomissent les années de traitement chimique quotidien pour ensuite réellement bénéficier des biens-faits des produits BIO. C’était un passage obligé, une nécessité. Par la suite j’ai appris à écouter, comprendre et différencier les besoins de mes cheveux puis j’ai commencé mes différents tests ; masque nutritif, masque hydratant, bain d’huile, cure de sébum, gommage du cuir chevelu etc. Jusqu’à trouver ce qui me convient. C’est long, je vous l’avoue mais ça vaut le coup !

Mes soins

Généralement et quand je n’ai pas la flemme, je réalise un soin par semaine. Cela peut être un masque, ou bien un gommage ou encore un bain d’huile. Mais alors, comment je les réalise, avec quels produits, à quelle fréquence et pourquoi ? Voici les réponses à vos questions !

Les masques

Les masques se décomposent en deux catégories : les nutritifs et les hydratants qui vont cibler deux problèmes différents ; l’apport de nutriments et l’apport d’eau. Dit comme ça, ça peut vous paraître évident et pourtant, dans les deux cas de carences, nos cheveux ont un aspect sec !

Quand je vois que mes cheveux s’emmêlent plus que d’habitude ou qu’ils sont électriques, ternes ou encore secs je leur fait un masque hy-dra-tant ! Pour cela, je prends un yaourt, de l’huile d’olive, du miel et du jus de citron, je mélange le tout et tadammm, c’est prêt ! Ensuite j’applique le mélange sur cheveux secs mais démêlés, puis les enroule dans une serviette chaude (serviette humide passée au micro-onde). Cette dernière va ouvrir les écailles du cheveu permettant ainsi l’assimilation du soin au cœur de la fibre ! Si toutefois vous avez la flemme de faire cette tambouille, vous pouvez appliquer un gel d’aloé vera sur toutes vos longueurs, ça fonctionne parfaitement.

Par contre si vous voyez que vos cheveux sont cassants, fourchus ou fragiles ou si vos cheveux sont crépus ou frisés, privilégiez le masque nutritif ou le bain d’huile car ces derniers à base de corps gras, vont nourrir en profondeur le cheveu. Pour cela, je prends un jaune d’œuf, de l’huile d’olive, du miel et du citron que je mélange avant d’appliquer sur mes cheveux humidifiés. Je laisse poser, puis rince à l’eau tiède car l’eau chaude risque de cuir l’œuf sur votre tête, avant de me laver les cheveux.

Concernant le bain d’huile, il s’agit tout simplement d’enduire votre crinière d’huile végétale, peu importe laquelle (tournesol, olive, coco, noyau d’abricot, ce que vous avez dans votre cuisine) et vous laissez poser toute une journée ou toute une nuit. Le soir ou le lendemain, double shampoing et vous voici avec une chevelure souple et soyeuse.

Personnellement, je fais rarement le masque nutritif car je le trouve trop riche pour mes cheveux, ainsi je me contente de réaliser des bains d’huile (une fois, un mois sur deux), d’un masque hydratant (deux fois par mois, si j’en ai la possibilité) mais surtout, je réalise des micro cures de sébum où je ne me lave pas les cheveux de la semaine tout en les brossant le plus souvent possible pour étirer le sébum vers les pointes.

Le brossage et le gommage, des alliés pour la pousse des cheveux

Le brossage est une étape primordial dans le soin aux cheveux, ainsi j’ai donc troqué ma brosse à cheveux en plastique pour une brosse en bois à picots arrondis. Ces derniers ont une forme légèrement arrondie qui, lors des brossages, va venir gentiment stimuler le cuir chevelu et donc la pousse des cheveux ! Cependant, il ne faut pas oublier qu’il faut la nettoyer régulièrement pour éviter l’accumulation de poussière, de cheveux morts et autres résidus tel que la laque par exemple. Cette brosse est à compléter avec une brosse en poils de sanglier qui va venir étirer le sébum produit naturellement par le cuir chevelu qui le protège et l’hydrate par la même occasion. Le sébum ainsi étiré vers les pointes, va venir protéger la fibre du cheveux contre les agressions extérieures, tout en évitant de les assécher.

Passons au gommage qui est, lui aussi, un soin à part entière car en plus de venir stimuler le cuir chevelu et donc la pousse des cheveux, il va venir éliminer les cellules mortes ! Etant brune, je le réalise avec du marc de café, appliqué sur cheveux humides. Je masse doucement puis je rince et réalise deux shampoings, c’est tout ! C’est un soin que j’aime bien réaliser car j’en profite pour me faire un gommage corporel !

Voici la totalité des soins que je réalise pour entretenir mes cheveux, à présent sains et forts comme jamais !

Des bisous !

La salle de bain fut ma première étape dans ma démarche Zéro Déchets, il suffisait de remplacer le plastique par des matières durables et réutilisable ou faire les choses par soi-même mais au moins passer au BIO. Le changement ne s’est pas fait du jour au lendemain faut pas rêver mais au fur et à mesure des années, je peux dire que ma salle de bain à radicalement changé !

De liquide à solide

Ma première source de pollution était bien évidemment les produits hygiéniques ; les gels douche au mille et un parfums, qui me faisaient voyager à travers le monde – gros non- et les shampoings qui se vantaient de réparer mes cheveux fourchus abîmés par les shampoings à répétition -gros non là aussi-. Du coup d’un gel douche de 500ml, je suis passée à un pain de savon d’Alep qui a des vertus apaisantes, antiseptiques et désinfectantes et surtout dure trois fois plus longtemps qu’un gel douche industriel. Facilement transportable dans sa petite boîte à savon, je gagne de la place dans ma trousse de toilette et ça, ce n’est pas négligeable !

J’ai également tenté le shampoing solide mais l’aspect poisseux de mes cheveux à répétition m’a rapidement découragé et j’ai finalement arrêté cette méthode. Cependant, je sais que certaines personnes en sont totalement satisfaites, mais pas moi. Du coup je me suis tournée vers des shampoings liquides BIO dont la composition clean ont totalement changé l’aspect de mes cheveux ! Les fourches sont pratiquement inexistantes comparé à avant et surtout j’ai réussi à espacer les shampoings, passant d’un shampoing quotidien à un shampoing tous les trois jours et ça grâce aussi à ma routine capillaire !

De jetable à réutilisable

C’est lorsque l’on démarre sa transition Zéro Déchets que l’on se rend compte que la salle de bain est remplie de plastique et autres produits à usage unique et notamment ; les cotons démaquillants, les cotons tiges et bien-sûr les protections hygiéniques ainsi que les rasoirs. Sans vraiment s’en rendre compte, notre poubelle déborde de tous ces produits et pourtant il existe des alternatives durables comme les cotons démaquillants lavables, les oriculis, sans oublier la cup et les serviettes hygiéniques lavables que l’on trouve facilement en magasin BIO.

Après avoir découvert que les produits périodiques contenaient des traces de pesticides, je me suis décidée à franchir le cap en m’achetant une cup. Il s’agit d’une coupe en silicone médicale qui, placé à l’intérieur du vagin, va récupérer le sang avant d’être vidé, nettoyé et réinséré. Elle est réutilisable plusieurs années et permet donc de limiter ses déchets et de faire de sacré économie par la même occasion ! Mais surtout, quelle liberté ! Aucune sensation de gêne, aucune peur de tâcher ses vêtements, une véritable renaissance.

Concernant le rasoir jetable, je suis tout simplement passée à un rasoir de sûreté papillon, facile d’utilisation pour une néophyte comme moi et surtout, sans risque de coupures ! Vous ne changez que les lames qui se trouvent facilement dans le commerce pour quelques euros !

Voici pour les principales étapes car j’aborderais les soins du visage et ma routine capillaire dans un autre article.

Des bisous !